Chers camarades,
Vous trouverez en pièce jointe le communiqué de la CGT Educ’Action, daté de mercredi, qui annonce le départ de cette vaste supercherie qu’est le « Grenelle de l’Education ».

Ce départ a fait événement à juste titre, comme en témoigne cet article du Café pédagogique, qui montre bien ce qui est en jeu:http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/11/26112020Article637419709791838680.aspx
Ce « Grenelle » vise à une refonte de nos métiers sous prétexte de « revalorisation ». La stratégie de Jean-Michel Blanquer est de mettre en scène une pseudo concertation avec différents « ateliers », visant à paralyser la riposte syndicale. D’où le fait que ce « grenelle » doit officiellement durer jusqu’en février !

La CGT Educ’Action, au plan national, fera partir la semaine prochaine une lettre internet à destination de tous les personnels pour communiquer notre position sur le « Grenelle de l’Education » et  pour lancer notre campagne sur la nécessité d’un plan d’urgence pour l’Éducation. Nous ne voulons pas attendre février pour réagir ! Nous contactons les organisations syndicales pour organiser la riposte.

Jean-Michel Blanquer doit cesser de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Des conditions de travail revalorisées, des salaires à hauteur de nos missions et de nos diplômes (400 euros pour tous immédiatement et une revalorisation du point d’indice compensant la perte du pouvoir d’achat sur ces 10 dernières années) sont les seules réponses entendables pour notre part. Et ce n’est pas une prime de 150 euros pour les seuls profs devant élèves qui résoudra le problème. Ni le recours massif à des contractuels comme variable d’ajustement à la pénurie d’enseignants ! Ils nous rêvent tous AESH avec des contrats de 3 ans mais nous devons plus que jamais revendiquer la titularisation de tous les précaires de l’Education Nationale, sans conditions de diplômes et de nationalités. Le statut est une des garanties d’un enseignement public de qualité pour nos élèves. Pas la précarité et la peur du lendemain.

Face à cette incurie gouvernementale, il nous faut rester mobilisés : dans l’immédiat, la CGT Educ’Action appelle ce mardi 1er décembre à une journée « vies scolaires mortes » et à rejoindre les manifestations du samedi 5 décembre (infos à suivre) contre le chômage et la précarité, pour l’emploi !

Bien syndicalement,

William ROGER Secrétaire Général CGT Educ’Action 59/62